Vagabondages
Quand la terre murmure aux hommes

En plein cœur de la Camargue sauvage, les femmes et les hommes d’une manade se retrouvent confrontés à un danger qui ronge les digues et les menace. Tous cherchent à sauver leur territoire en évitant que les eaux ne l’envahissent. Les digues ne sont pas les seules à mettre en péril la vie des habitants des marais, d’autres dangers sont enfouis prêts à sortir de leur gangue. Tout peut s’écrouler d’un instant à l’autre. Il faudrait fuir, et pourtant ce n’est plus possible.
La mémoire des hommes est rongée elle aussi, le passé remonte à la surface sans qu’on puisse anticiper les révélations et leurs conséquences. Quelqu’un guette et attend que la partie commence. Le lecteur est à l’affût et impose par son regard une direction imprévisible. Dès le départ, tout s’est détraqué. Vagabondages raconte la possibilité d’une rencontre avec un monde qui disparaît.
Les ensevelis
Un mystère sur les côtes de l’océan atlantique

Lisa, dessinatrice, est de retour dans sa maison de vacances des Landes pour l’été. Elle rejoint son meilleur ami, Antoine, un universitaire épicurien à l’érotisme solaire. Tout paraît si simple parfois, si évident, si parfaitement à sa place. Cependant loin des certitudes de Paris, les évidences se mettent à vaciller les unes après les autres selon l’effet papillon.
Que se passe-t-il quand ce qui survient ne dépend pas de nous ? Qui ensorcelle les personnages à leur insu ?
Ils semblent tous semblent pris dans les rets d’une histoire qui ne leur appartient pas et dont ils dépendent plus qu’elle ne dépend d’eux. Sous l’apparente quiétude des dunes landaises, de l’océan atlantique et du bassin d’Arcachon, quel mystère se cache-t-il ? Quel est cet animal qui est prêt à bondir ? Les personnages sont liés par des circonstances qu’il leur faut élucider, mais pour cela il faut ouvrir les yeux et regarder ce qui est devant soi.
Palimpseste
« Œuvre qui peut laisser apparaître des traces de versions précédentes »

Quelle est la conséquence qui conduit à l’exil ?
Un palimpseste est à l’origine un parchemin dont on a effacé la première écriture pour pouvoir écrire un nouveau texte.
Le roman Palimpseste est un chemin à travers une généalogie dont on a effacé les frontières géographiques pour relier les êtres.
Cette histoire nous entraîne dans le parcours à la fois extraordinaire et intime de deux femmes en quête de liberté, l’une est africaine, l’autre est française. Elles ne se croiseront jamais, cependant le roman met en œuvre, à travers leurs expériences en miroir, cette singulière histoire de l’humanité qu’elles traversent côte à côte.
Une vie à l’envers, une vie à l’endroit… est-on vraiment certain d’avoir emprunté le bon chemin lorsqu’on découvre ce qui attend au bout ? Ces femmes ont bien existé, nous suivons leurs traces.
Museum Feminae
ou la dernière espièglerie de Virginia
Une ode à toutes les femmes qui cherchent simplement à vivre

Aristophane : (…) Vous voyez mesdames et messieurs, ici nous conservons les têtes de celles qui sont mortes. (…) Que voulez-vous, le peuple a voulu croire à son triomphe alors il a coupé des têtes. Les ignorants ont besoin de trophées qui sont pour eux des hochets. (…) Chaque époque imprime son honteux forfait. Montre-leur le prix qu’elles ont payé pour qu’ils dorment paisiblement. (…)
Clément : (…) Voilà ce qu’ils ont réussi, derrière chaque visage arraché il y a un assassin. Les vivants sont les assassins. Les morts se taisent pour l’éternité. Qui a raison ? (…)
Aristophane : Oui, nous en avons de toutes les couleurs, de toutes les formes, avec ou sans cheveux, les tondues de la libération, elles sont là, les vitriolées d’Indonésie nous les avons recueillies avec leur visage rongé, ici encore sur nos étagères, les violées par des tribus, les lapidées, les battues, ici aussi, toutes, on les conserve toutes, ces trophées des civilisations modernes. Regardez-les. Mieux qu’une tête de lion, de tigre, victoire individuelle tout ça, il existe des trophées d’une tragédie collective, la tête d’une femme. J’en fais trop non ? Clément, ils vont se lasser, la vérité lasse, elle fatigue… C’est connu.
Museum Feminae ou la dernière espièglerie de Virginia a été mis en espace par Michel Touraille pour la première fois le jeudi 22 février 2007 au Théâtre National de Marseille « La Criée ». Avec Stéphanie Fatout, Guillaume Clausse, Jacques Hansen et Nathalie Fauvel.
Les éclats de Hongkong
Les lumières de la ville dévoilent aussi les êtres

Plusieurs duos se forment, images inversées, images déformées, images doubles ou dupliquées. Les êtres se réfractent l’un dans l’autre et découvrent ce qu’ils sont même si cette connaissance ne peut être que lacunaire.
La scène se métamorphose en un terrible miroir où l’on ne peut éviter son reflet.
Un écrivain fait jaillir de son histoire des personnages et les manipule comme des pantins.
Anna et Mads, piégés en Chine, sont chacun soumis à cette étrange anamorphose dont la ville de Hongkong accélère la révélation. Mensonge pour mensonge, dissimulation pour dissimulation, ils sont condamnés à livrer le pire d’eux-mêmes. L’action est à l’intersection de ces destins qui se croisent et elle met à nu tout le monde comme elle accepte de le faire pour elle-même en se dépouillant de l’illusion réaliste.
Voies intimes – à paraître bientôt –
Le parcours d’une femme qui cherche à se reconstruire pour oser sa vie

Voies intimes est un roman écrit dans l’urgence pour aider une femme qui n’a plus goût à la vie. Cette femme, grande lectrice, me commande une histoire car elle cherche à fuir la monotonie de son couple. Elle me lance ce défi : « Donne-moi une vie épanouie qui me fasse rêver ! Donne-moi un amant que je désire ! » Et j’écris ce roman pour elle.
Plusieurs années plus tard, elle quittera définitivement son mari pour oser une nouvelle vie.
Voies intimes est le chemin intime et sensoriel que parcourt Agathe pour se reconstruire en tant que femme après que son mari a fui épouse et enfants en acceptant un poste à Boston. Agathe fait alors ses valises et rejoint son amie Lisa qui l’aide dans cette reconquête d’elle-même, dans sa maison de bord de mer.
Les amants sous la glycine – à paraître bientôt –
Il existe toujours une histoire cachée

Agathe Delabarre et Gérald Monclar se retrouvent sous la glycine face au golfe de Saint Tropez, un an plus tard. Les cicatrices sont -elles refermées ? Cette journée d’amour révèle enfin les fractures qui ont réuni ces deux êtres. La rencontre entre un homme et une femme cache souvent des mystères enfouis qui éclosent comme les fleurs, à l’abri des regards. Dans la chrysalide du temps et du calice, une métamorphose est enfin apparue : la vérité.
Les amants sous la glycine est la suite du roman Voies intimes.